Une scierie restaurée à mains nues (ou presque)
Répliquer toute la charpente à l’identique. Réhabiliter des murs entiers. Démonter entièrement le châssis. Refaire la toiture écroulée. Vider des milliers de m3 de bois encore stockés là. Et surtout, conserver la force des lieux.
Dans une autre vie, Mathieu, le pater familias, était maçon. Le détail qui fait que tout ceci a été possible. 06h-22h, non-stop pendant 18 mois.
La conception, l’aménagement, la vision : Marie a porté le projet à bouts de bras. L’idée du Jura, c’était elle.. Comme tout maçon qui se respecte, Mathieu sait aussi travailler le bois. Il a réutilisé un maximum des grumes à l’abandon dans l’atelier pour créer les meubles.
Mathieu
Salomé
Théophile
Louison
Marie
La Scierie, vous l’aviez deviné, c’est le projet d’une famille entière.Marie, Mathieu, et trois enfants. Ils ont quitté les Alpes où ils avaient déjà construit eux-mêmes leur première maison (rien que ça). Des hyperactifs ultradoux, des cœurs bien musclés. Dans les bagages, 1 épagneul français, 1 setter anglais et 1 chat. Et tout le monde est plus heureux que jamais.
Quand l’activité industrielle de la Salins-les-Bains était au plus fort, elle campait solidement sa place parmi d’autres scieries, des plâtrières, une saline et des faïenceries. Fini tout ça ? Oui, mais les thermes assurent la relève et la saline a décroché sa place à l’UNESCO !